Les filles sont toujours plus susceptibles que les garçons de ne jamais mettre un pied dans une classe, malgré les progrès spectaculaires qui ont été accomplis au cours des vingt dernières années.
Pour aider les pays à tenir la promesse qu’ils ont faite d’éliminer les inégalités entre les sexes d’ici 2030, l’ISU ventile tous les indicateurs par sexe dans la mesure du possible, produit des indices de parité entre les sexes et élabore de nouveaux indicateurs pour mieux refléter l’équité et l’inclusion des filles et des garçons. Par exemple, l’ISU collecte périodiquement des données sur le pourcentage d’écoles en Afrique subsaharienne qui disposent de toilettes séparées par sexe ou sur la présence d’enseignantes dans les écoles primaires et secondaires à travers le monde. L’Institut suit également les étudiants, hommes et femmes, inscrits dans l’enseignement supérieur par domaine d’études, en particulier en science, technologie, ingénierie et mathématiques.
Les données de l’ISU ressemblent à une carte géographique qui montre les parcours scolaires des filles et des garçons de l’enseignement préscolaire à l’enseignement supérieur. Par exemple, on peut voir nettement et comparer dans quelle mesure les filles commencent l’école primaire, redoublent, abandonnent ou font la transition vers l’enseignement secondaire. Par ailleurs, l’ISU élabore de nouvelles mesures mondiales sur les résultats de l’apprentissage afin de mieux évaluer les compétences en lecture et en calcul des filles et des garçons aux moments clés de leur éducation.
Ces données donnent les moyens aux pays et aux parties prenantes – des groupes de plaidoyer aux citoyens engagés – de mieux cibler les initiatives et les politiques, tout en comparant les progrès accomplis vers la parité et l’égalité entre les sexes dans l’éducation.