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Pour célébrer la Journée internationale des femmes, l’ISU met en évidence l’écart qui persiste entre les hommes et les femmes dans les études doctorales et la recherche.

Ces dernières décennies, les femmes ont fait de grandes avancées dans l’enseignement supérieur. Les hommes et les femmes commencent leur parcours universitaire sur un pied d’égalité. En fait, les femmes représentaient un pourcentage légèrement plus élevé ‒ 53 % ‒ des titulaires d’une licence et d’un master en 2014. Mais, le diplôme obtenu, les femmes choisissent de ne pas poursuivre des études doctorales.

Au niveau doctoral, le pourcentage des femmes diplômées tombe à 44 % et seuls 29 % des chercheurs sont des femmes, dans 110 pays pour lesquels on dispose de données. Ceci est un schéma presque identique aux données de 2008, ce qui laisse penser que les taux de femmes titulaires d’un doctorat ou qui mènent des recherches postdoctorales sont restés plus ou moins stables.

Pour réduire cet écart, l’ISU travaille avec les partenaires pour aller au-delà des nombres et identifier les obstacles qui dissuadent les femmes de faire carrière dans la recherche, en particulier en science, en technologie, en ingénierie et en mathématiques (STEM).

 L’ISU élabore de nouveaux indicateurs sur les dynamiques qui façonnent le choix des femmes à faire carrière dans les STEM — de leurs préférences en matière d’étude aux facteurs sociaux comme celui de fonder une famille et l’environnement de travail. Cette base de données factuelles permettra de mieux cibler les politiques à travers un nouveau projet, appelé SAGA (STEM et Égalité des genres), soutenu par l’Agence suédoise de coopération pour le développement (SIDA).

* Les valeurs moyennes représentent les moyennes pondérées des résultats de 112 pays pour lesquels on dispose de données.